Je souhaitais appeler votre attention sur le fait que le plan de Mme Buzyn, avant qu'elle ne s'envole pour de mauvaises aventures, est décliné par nos ARS – agence régionale de santé – respectives. Le plan de réduction de déficit, tel qu'il a été annoncé – vous savez que l'hôpital public est en banqueroute après des années de libéralisme – , se traduit par un dialogue entrepris par les ARS et les présidents de conseil d'administration et par une proposition simple : « On vous aide à réduire votre déficit si vous signez un plan de retour à l'équilibre. » Les experts des cabinets financiers qui siègent ici savent ce que signifie un plan de retour à l'équilibre. Cela revient à demander de présenter un plan d'économies sur le poste de dépense relatif au personnel.
Nous parlons ici de la pénibilité du travail des soignants, de la manière avec laquelle ils subissent une maltraitance institutionnelle permanente. Or, dans le même temps, tranquillou, les ARS engagent un dialogue avec les hôpitaux et leur disent : « On va encore vous serrer le kiki, on va encore réduire les moyens humains, on va encore renforcer les objectifs de productivité. »