Il complète l'amendement précédent, puisqu'il concerne les sapeurs-pompiers professionnels. Nous sommes nombreux, ici, à participer aux célébrations de la Sainte-Barbe et par notre présence, nous témoignons aux sapeurs-pompiers notre reconnaissance pour leur engagement au service des biens et surtout des personnes. Chacun sait que leurs missions croissent d'année en année. Souvent, les sapeurs-pompiers pallient des déficits dans les territoires, la désertification médicale, le manque d'aides à la personne… Nous devons l'affirmer et le reconnaître, mais aussi, en ce moment qui engage leur avenir et leur retraite, nous assurer qu'ils seront traités à la hauteur de leur engagement.
Nous vous remercions pour les éléments que vous nous avez apportés, monsieur le secrétaire d'État, notamment en ce qui concerne les vingt-sept ans de service et le départ à 52 ans. S'ils sont de nature à rassurer les sapeurs-pompiers, nous nous inquiétons cependant de vous entendre dire que vous ne pouvez pas vous engager davantage au motif que les concertations sont en cours. Nous le regrettons, et nous aurions bien évidemment souhaité que l'examen du texte ne commence qu'une fois les concertations terminées : vous auriez ainsi pu prendre des engagements plus poussés et plus fermes. Nous attendons néanmoins de votre part des éléments complémentaires concernant notamment l'âge d'équilibre, la décote éventuelle, la valorisation des cotisations et leur financement – dont nous craignons qu'il pèse sur les collectivités, départements et communes.