Je ne voudrais pas que les Françaises et les Français qui nous écoutent, nous lisent ou nous regardent pensent qu'il n'y a qu'un seul article dans ce texte de loi. Il y en a soixante-cinq, précisément parce que ce texte majeur a besoin de s'appuyer sur des choses construites.
L'article 1er porte sur les principes. On peut faire, si l'on veut, la liste de tous les métiers, mais il ne faut pas laisser croire que nous ne nous sommes pas penchés sur tous ces sujets, en particulier que nous n'allons pas penser aux sapeurs-pompiers ; c'est tout le contraire. Il en sera question, on l'a rappelé, à l'article 48.
Le président Vigier l'a dit très justement, la transformation du volontariat en contrat serait une erreur. La Cour des comptes a estimé qu'elle coûterait 6 milliards d'euros, ce qui n'est pas neutre. Cela mérite donc que l'on y réfléchisse.
Il est possible de construire en privilégiant pour partie le dialogue social. C'est ce que nous faisons, de manière assez inédite. Je suis parfois surpris de voir ceux qui défendent les syndicats et la représentation sociale nous le reprocher. Pour ma part, je trouve que cela a du sens.
Les droits constitués, les régimes complémentaires et les transitions, dont il a été question tout à l'heure, font l'objet des articles 61, 62 et 63. Je me languis un peu que l'on avance et que l'on se transporte vers ces articles. J'aurai beaucoup de plaisir à les aborder avec vous, avec toute la sérénité qui sied à nos débats.