J'aimerais réagir à ce qui a été dit des droits familiaux et de l'égalité salariale entre les femmes et les hommes. Vous avez raison, chers collègues, de souligner l'existence d'une inégalité salariale – qui s'établit à environ 23 % à l'heure actuelle. N'oublions pas, toutefois, que notre majorité a déjà formulé des propositions à ce sujet. En témoigne notamment la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, qui inclut des mesures destinées aux entreprises : un indicateur, un délai de trois ans imparti aux entreprises atteignent l'égalité salariale, l'obligation de dédier au rattrapage salarial une enveloppe dont l'emploi sera soumis à un contrôle. Il est donc faux de prétendre que rien n'a été fait.
S'agissant des droits familiaux, votre raisonnement n'est pas le bon. Vous dites que nous prétendons faire mieux pour les femmes, mais qu'en réalité nous faisons moins bien. Pas du tout ! Je vous rappelle que le projet de loi prévoit une bonification de 5 % dès le premier enfant, puis à nouveau au deuxième enfant, et encore une majoration au troisième enfant.