Nous sommes en train de discuter, à l'initiative de nos collègues socialistes, des garanties offertes par le projet de loi.
Tout ce que celui-ci garantit, en réalité, c'est que le niveau des pensions baissera et qu'il faudra travailler toujours plus longtemps. C'est ce qui justifie l'interpellation répétée de mon collègue Ruffin : en effet, les seuls qui se réjouissent de cette réforme des retraites, trop bruyamment à mon avis, ce sont les assureurs, les banques et les fonds de pension, qui vont récupérer une part du magot de 300 milliards aux dépens de la sécurité sociale.
Pas un matin ne se passe sans que nous soyons bombardés de publicités pour les retraites par capitalisation. Si, suspendant la séance, nous appelions ensemble un conseiller de chez AXA ou autre –