Ensuite, vous nous dites qu'il y aura une seule gouvernance. Au fil du temps, on s'aperçoit que ce ne sera pas le cas, puisque vous avez par exemple proposé aux avocats de conserver une espèce de statut sui generis au sein du système. Vous m'aviez d'ailleurs expliqué, monsieur le secrétaire d'État, que ce serait un grand système universel, mais recouvrant des sous-enveloppes. En admettant qu'une gouvernance unique était possible, c'est plutôt l'inverse qui se dessine aujourd'hui.
Enfin, nous n'avons même pas de visibilité à court terme, puisque nous ne savons pas si vous allez recourir à l'article 49, alinéa 3, de la Constitution. Lorsque je constate la longueur des réponses du secrétaire d'État à propos des sous-amendements que vous dénoncez par ailleurs, je me dis que si nous nous acheminons aussi lentement vers le terme du débat, c'est peut-être parce que vous aussi laissez filer le chronomètre.