Comme l'a dit le rapporteur, cet amendement est très proche du précédent, et ils induisent des discussions assez larges voire un peu récurrentes. Je vais toutefois m'efforcer d'apporter des éclairages sur les questions qui m'ont été posées.
Monsieur Vallaud, monsieur Dharréville, vous dites que tout bougera tout le temps, qu'on ne sait pas comment les choses fonctionneront et qu'on ne connaît ni les règles d'équilibre ni le niveau des cotisations. En pragmatique que je suis, j'ai regardé comment cela fonctionnait. En 1990, voilà donc trente ans – ce n'est pas si loin – , ce que l'on me promettait au moment où j'entrais, à 20 ans, sur le marché du travail, était un âge minimum de départ fixé à 62 ans et une durée de cotisation de trente-sept ans et demi. À cette époque, comme pendant trente ans après cela, au cours desquelles je ne faisais pas de politique, …