Monsieur le secrétaire d'État, vous avez dit que la réforme ne faisait que s'adapter aux évolutions du monde, ce « monde de demain » que vous aimez évoquer. Comme le dit une publicité – elle fait la promotion d'une banque, mais je la trouve intéressante – , « Ce n'est pas le monde qui change, c'est vous qui le faites changer ». Nous sommes là pour changer le monde, en effet. Mais il existe une différence entre vous et nous : votre monde de demain, celui que vous laissez filer depuis trente ans, est soumis à une logique économique et financière qui ne profite qu'au capital, au détriment du travail et de l'activité en général,