Vous le savez, la question des aidants est l'un des marqueurs des travaux du groupe UDI, Agir et indépendants depuis le début de la législature. Je suis heureux de voir cette cause aussi largement partagée et, pour une fois dans ce débat, je me réjouis qu'un aussi grand nombre d'amendements nous soient soumis : c'est la preuve que nous avons tous la volonté de nous investir dans ce domaine.
Toutefois, à vouloir être trop précis, on risque des oublis : dans la loi de 2005, un voisin peut également être considéré comme un proche aidant ; le lien qui unit le proche aidant à la personne aidée n'est pas nécessairement familial. C'est pourquoi je préfère de loin le mot plus général proposé par deux de nos collègues en commission spéciale et qui est repris dans l'amendement de celle-ci et les amendements identiques.
Je tiens également à souligner que la loi de financement de la sécurité sociale pour 2020 a réalisé des avancées s'inscrivant dans une vraie politique publique tournée vers les aidants – nous n'en sommes encore qu'au début. Je me félicite que les textes que nous examinons projettent autant de lumière sur ces millions de Français, qui ont parfois le sentiment d'être invisibles.