Nous sommes unanimes au sein de l'Assemblée sur la nécessité de nous pencher sur la situation des agriculteurs, qui ont bien besoin de notre attention. Au fond, nous pouvons envisager leur situation à travers trois temporalités : le passé, le présent et le futur.
Le passé, nous constatons tous qu'il est marqué par la souffrance et les difficultés.
Pour le présent, les agriculteurs que je rencontre dans ma circonscription me disent qu'ils attendent non pas des aides – celles de la PAC, que nous venons d'évoquer – , mais la possibilité de travailler comme ils l'entendent. Ils réclament moins de tâches administratives et plus d'accompagnement. Ils me disent qu'il faut les laisser faire et qu'ils savent travailler leur terre.