Néanmoins, l'État doit être exemplaire dans le choix des slogans comme dans celui des mots… Mais c'est de musique que je vous parlerai, avec un satisfecit tempéré d'un bémol, si j'ose dire. Le Bureau export, qui accompagne le développement de la filière musicale française à l'étranger, vient de publier des chiffres très encourageants : 121 certifications export – en hausse de 92 % – qui concernent à 80 % des musiques électroniques devant l'urbain, la pop, la chanson, et plus de 5 000 dates de concerts de chanteurs et de musiciens francophones recensées dans le monde en 2019. En France, dix-neuf des vingt meilleures ventes concernent des albums produits en France et chantés en français. Nous avons donc une matière extrêmement forte et ce résultat est enthousiasmant. Le bémol, c'est qu'aucun de ces dix-neuf artistes ne figure dans les classements des ventes internationales. Comment développer nos ventes à l'étranger ? Compléterez-vous les financements de la filière, qui s'établissent actuellement à 2,7 millions d'euros ?