Cette question est plutôt du ressort du ministre de la culture, mais nous avons pris en compte la « diplomatie musicale », ce qui a conduit le ministère de l'Europe et des affaires étrangères à ouvrir en septembre dernier trois postes d'attachés musique à vocation régionale à Abidjan, Bogotá et Singapour. Ces ouvertures de postes témoignent de l'importance que nous accordons à ces exportations. La création musicale française est reconnue, mais il faut, vous avez raison, renforcer sa portée à l'étranger. Cela fait partie du combat que nous menons et participe de la priorité que nous donnons aux ICC dans les enjeux d'exportation dont j'ai la responsabilité partagée avec Franck Riester. Nous travaillons ensemble dans les domaines – musique, cinéma, architecture, jeux vidéo – dans lesquels nous avons une capacité à l'export, qu'il faut féconder au mieux.