Pour quelles raisons ? Vous avez le droit de penser que oui, mais discutons-en ! Vous ne pouvez pas nous répondre uniquement par un argument d'autorité, parce que Nicolas Sarkozy l'a décidé en 2009. C'est tout de même une façon de rabaisser notre rôle !
Nous devons en discuter. Que vous défendiez le fait qu'il faille y participer, soit, mais c'est ici qu'il faut prendre la décision. Je trouve assez incroyable que les parlementaires que nous sommes ne reçoivent pour toute réponse qu'un« circulez, il n'y a rien à voir ». C'est une décision lourde, qui nous engage, qui a un sens stratégique, politique.
Madame la ministre, excusez ce ton un peu courroucé, mais je suis surpris qu'une décision aussi lourde soit balayée d'un revers de main au motif que c'est le président Sarkozy qui a pris la décision et que les députés que nous sommes n'ont plus à se prononcer dessus. Souffrez que nous voulions à nouveau en débattre, précisément parce que jamais la représentation nationale n'en a débattu !