La commission de la défense n'a pas examiné cet amendement. Pour ce qui me concerne, j'émettrai un avis défavorable.
Supprimer 123 millions d'euros de dépenses de personnel comme vous le proposez, c'est mettre en péril le fonctionnement des services concernés, notamment ceux chargés du soutien des forces en carburant et en munitions, du soutien sanitaire, du soutien général par le commissariat des armées.
Contrairement aux arguments que vous avancez, madame la députée, on peut craindre qu'au fond, cet amendement n'améliore pas nos capacités d'intervention dans les zones de combat comme vous le souhaitez. Si nos soldats n'ont personne pour les ravitailler en essence et en munitions ou pour prendre en charge les décès, on voit mal comment il pourrait atteindre son objectif.