Les réponses que vous faites, messieurs les rapporteurs, madame la ministre, sont d'assez mauvaise foi. Vous savez comme nous que nous sommes obligés de prendre une somme d'argent dans une ligne pour la mettre dans une autre – c'est l'article 40 qui nous y contraint. Évidemment, je ne souhaite pas diminuer les crédits alloués au personnel pour les mettre ailleurs, mais nous n'avons pas le choix. Si nous ne le faisons pas, l'amendement est retoqué.
Ce transfert d'argent est donc un symbole pour vous alerter sur autre chose. Je sais bien que prendre une somme dans les dépenses de personnel pour l'affecter aux dépenses de matériel n'est pas la panacée.
Pour pouvoir défendre un amendement dans cet hémicycle, chacun est néanmoins obligé de se prêter à ce petit jeu. Tout le monde le sait, et tout le monde est obligé de faire la même chose. Et à chaque fois, vous retoquez nos amendements en disant que ce n'est pas bien. Je suis d'accord avec vous, mais nous n'avons pas le choix.