Monsieur le secrétaire d'État, vous nous parlez d'un système de retraite universel ; mais si universalité il y a, que veut-on en faire ? Pour nous, l'universalité, c'est aussi la solidarité. Elle doit servir aux plus modestes, à nos concitoyens qui ont travaillé dans des métiers difficiles, subissant intempéries, port de charges lourdes ou stress. Il convient d'inscrire dans la loi qu'un système universel de pénibilité sera créé à partir de ce texte, de façon à permettre aux personnes les plus abîmées par la vie de partir en retraite un peu plus tôt. C'est ce que propose l'amendement de notre collègue Pierre Cordier.