Pour les grandes cultures, à savoir la banane, la canne à sucre et le rhum, elles travaillent essentiellement pour l'export. Certes, la banane est aussi en partie vendue localement, mais pour une faible part.
Ce sont des filières qui sont très structurées et très suivies. Par ailleurs, ces cultures sont considérées comme peu sensibles au chlordécone. On ne retrouve pas de chlordécone dans les productions de rhum, par exemple, ni dans le sucre : même si la canne à sucre peut être un peu sensible au chlordécone, dans le produit final qui est consommé, il n'y a pas de résidus de chlordécone– à ma connaissance. Il en est de même pour la banane.
En tout état de cause, pour ces deux grandes filières, on n'observe pas de commercialisation informelle en bord de route. Ce sont des filières qui sont très structurées.