Les directions locales du ministère de l'agriculture disposent de cartes, qui sont accessibles au public. Mais, encore une fois, elles sont incomplètes et je ne dispose pour ma part d'aucune autre information.
Ce sur quoi je veux insister ici, c'est sur le fait que le deuxième pilier de la politique agricole commune a précisément pour vocation d'accompagner les évolutions structurelles et tout ce qui exige des investissements. Or, à en croire mes collègues qui sont en contact direct avec les autorités de gestion que sont les collectivités territoriales, les progrès en matière de cartographie ont été assez limités dans le cadre du dernier programme de développement rural (PDR). J'ai dit qu'il fallait 5 millions d'euros pour compléter la carte de la Martinique ; il en faudrait 30 pour la Guadeloupe – car l'on part de plus loin –, mais ce sont des sommes parfaitement compatibles avec leFEADER. Cela doit donc être la priorité, sans que les uns et les autres ne cessent de se renvoyer la balle arguant que ce n'est pas de leur compétence.