Un terrain dont on sait qu'il est contaminé au chlordécone perd très probablement de sa valeur foncière. C'est pour cela qu'il est important de montrer que l'on peut produire sur un terrain contaminé, mais produire autrement, c'est-à-dire hors sol, qu'il s'agisse de production animale ou végétale.
La culture de plein champ a tendance à diminuer aujourd'hui, car elle est beaucoup plus dépendante du climat – sécheresse, cyclones – et de la pollution des sols. Seules les cultures biologiques ne peuvent pas être faites hors sol, parce que la réglementation l'interdit. Mais on peut produire hors sol sans traitement, soit avant soit pendant la récolte. On peut donc valoriser la culture hors sol auprès des consommateurs, sans que ce soit de l'agriculture biologique. D'ailleurs, nos filières interprofessionnelles encouragent à aller dans cette direction. Il existe donc des solutions pour que les agriculteurs produisent localement.