Le problème que nous avons avec la chlordécone, c'est qu'il faut identifier rapidement le mal, pour répondre dans des délais raisonnables à l'opinion publique et orienter les politiques. Cette affaire dure depuis des années. Or on a le sentiment que les études scientifiques ne sont pas réalisées dans des délais compatibles avec une prise de décision efficace. Le temps est trop long entre l'apparition du mal et ses conséquences, à savoir l'éventualité d'un cancer ou d'une autre pathologie. C'est pourquoi je souhaite connaître le nombre de projets « dirigés » que vous avez lancés en plus de Madiprostate qui, d'ailleurs, n'a pas abouti.