Il ne faudrait pas que nos discussions soient mal interprétées et qu'elles conduisent à penser que nous avons un manque d'intérêt pour ces questions. Nous nous sentons très concernés et, si vous le permettez, je vais donner la chronologie du dossier Madiprostate pour éclairer ce qui a été fait.
D'une manière générale, notre mission est de travailler pour la santé de tous et partout, en France hexagonale ou dans les Antilles. C'était l'une des actions et un point important du troisième plan cancer qui a été arbitré en 2013 et en 2014. Nous sommes allés au-delà puisqu'en 2014, à la demande de la présidente de l'institut, nous avons mis en place une feuille de route pour compléter les actions menées aux Antilles, à la Réunion et dans tous les départements.
Je tenais à dire que nous nous sentons très concernés car nos réponses pourraient donner le sentiment que peu a été fait. En réalité, des choses ont été faites et je vais essayer de vous les donner à voir même si, comme l'a dit le président Ifrah, nous devons trouver la façon de répondre scientifiquement à la question. C'est ce que nous cherchons à faire car c'est le rôle de l'INCa.
Monsieur le président, puis-je faire la chronologie du dossier Madiprostate ?