Le classement en 2B date de 1979. J'ai écrit à la directrice générale du Centre international de rechercher sur le cancer en revenant du colloque à la Martinique pour lui demander de remettre à jour cette monographie. Elle m'a répondu il y a quelques semaines que cela entrait dans la liste des missions acceptées mais avec une low priority, c'est-à-dire qu'il ne faut pas s'attendre à ce que cela soit fait dans les deux ans. Je ne peux que la solliciter : c'est le Centre international de recherche sur le cancer, émanation de l'Organisation mondiale de la santé, qui décide.
Par ailleurs, et à la demande de la direction générale de la santé, nous avons réuni un collège d'experts internationaux du plus haut niveau pour répondre à la question centrale du risque attribuable ; il s'est réuni à deux ou trois reprises. S'agissant d'un collège international, j'ai organisé avec ses membres un comité d'appui pour transposer ces questions d'intérêt à la situation en Martinique et Guadeloupe. J'ai transmis l'ensemble très détaillé et chiffré des projets retenus par le collège international à la direction générale de la santé pour qu'ils soient pris en compte dans le prochain plan chlordécone. Toutes les études proposées sont en effet centralisées et analysées par la direction générale de la santé, en coordination avec la direction générale des outre-mer, pour éviter que deux études extrêmement proches soient demandées par deux personnes différentes. Les commentaires que j'ai pu faire sur les études sont évidemment partagés par ces plus grands experts mondiaux.