Je pense que des analyses sont faites par ailleurs, mais cela doit dépendre probablement du ministère de l'écologie.
Pour répondre aux questions de Madame la rapporteure sur les trente-huit jours. Cette durée est la durée d'analyse dans le laboratoire. Ce sont des techniques d'analyses particulières, qui supposent un certain temps parce que, souvent, il faut faire macérer les prélèvements. Je n'y connais pas grand-chose personnellement, mais il s'agit d'une durée incontournable.
S'agissant de nos effectifs, en Martinique comme en Guadeloupe, nous avons vingt-huit agents. Globalement, par rapport à la taille de la population, c'est un taux plutôt favorable puisque ces territoires rencontrent effectivement des difficultés spécifiques. Nous essayons donc de préserver les emplois localement.
Pour ce qui concerne spécialement le secteur des fruits et légumes, il y a trois agences spécialisées en Guadeloupe et deux en Martinique, auxquelles il convient d'ajouter un inspecteur technique inter-régional, qui couvre les Antilles et la Guyane.
Ces agents exécutent les contrôles en lien avec le laboratoire sur le chlordécone, mais aussi sur d'autres sujets concernant les fruits et légumes, que ce soient des sujets de sécurité ou de loyauté – le fait, par exemple, que les produits soient bien étiquetés et correspondent aux normes de commercialisation.