En tout cas, le Président de la République avait annoncé que l'action de l'État serait portée à 3 millions d'euros par an. Je m'aligne évidemment sur la décision du Président de la République. Cela représente une augmentation importante puisque la moyenne était d'environ 2,1 millions d'euros sur la période d'analyse, sachant qu'une progression a déjà été enregistrée en 2019 – le montant du PITE a atteint 2,5 millions d'euros cette année. J'avais en tête un montant de 3 millions d'euros pour 2020. Sur toute la période des plans, le financement global du ministère de la santé s'élève à 3,3 millions d'euros.
Je vous ai parlé du programme 204 « Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins », des mesures du PITE, de notre contribution. D'autres financements participent à la lutte contre la chlordécone : le budget, que nous finançons aussi, des agences sanitaires nationales que sont Santé publique France, l'ANSES et l'INCa ; le Fonds d'intervention régional (FIR) des ARS est fortement sollicité pour les populations antillaises ; des crédits des collectivités territoriales ; des fonds européens. Je précise qu'il s'agit de fonds dédiés et qu'il n'est pas question de les confondre avec les fonds pour la coopération, l'agriculture ou la recherche. Pour la recherche, par exemple, il faut chercher le FEDER.