Votre question touche au fond du problème : quelles réponses ont apporté les plans I et II, et apporteront les plans suivants ? Les plans I et II ont été conçus pour apporter une réponse rapide, dans les circonstances que vous connaissez. Les avancées qui ont pu être faites grâce aux actions de recherche ont montré que cette pollution était pérenne. C'est un point acquis : elle est là pour de très longues années.
Dès lors, quelles sont les priorités ? Faut-il, à court terme, réduire l'exposition ? Faut-il au contraire envisager des actions sur du plus long terme, en investissant dans la dépollution ? Le problème des plans est le suivant : que peut-on raisonnablement attendre à court terme ? Sur quoi faut-il miser ? Les plans I et II visaient à diminuer l'exposition : JAFA, qui est une action exemplaire dans ce domaine, répondait à cette demande.
Par ailleurs, ces objectifs soulèvent la question des moyens de la recherche. Nous sommes sur du long terme : ainsi, la dépollution, qui est l'une de vos préoccupations, est une action d'extrêmement long terme. Elle nécessite en effet beaucoup de travaux de recherche en amont, avant même sa mise en oeuvre. Tout cela aura un coût.