De toute façon, nous avons prévu d'auditionner Mme la ministre de la recherche.
Il y a aujourd'hui beaucoup de chercheurs sur le territoire de la Guadeloupe et de la Martinique qui oeuvrent sans financement de l'ANR, sans financement des institutions mais grâce au financement des différentes collectivités majeures. Cela montre combien ces chercheurs ont pris le problème de la pollution au chlordécone à bras-le-corps dans ces deux territoires. Alors qu'ils veulent faire un travail de fond sur la remédiation des sols, la dépollution et la décontamination, ils nous ont indiqué clairement qu'ils ne pouvaient pas le faire en situation réelle en Guadeloupe et en Martinique par manque de financement. C'est donc à nous qu'il revient de saisir les différents ministres pour leur demander d'en faire une priorité afin de déclencher des appels à projets génériques.