À gauche de notre hémicycle, les députés sont favorables aux régimes spéciaux, aux régimes autonomes. C'est assez logique, même si dans le même temps, ils nous reprochent d'en créer de nouveaux alors que, somme toute, ils devraient être contents !
Ma surprise vient plutôt de vous, mes chers collègues qui siégez sur les bancs de droite, dont j'attendrais éventuellement une clarification. Dans vos programmes successifs, vous vous êtes prononcés contre les régimes spéciaux. De même, au cours des débats – M. Woerth, par exemple, l'a dit hier à propos de la pénibilité – vous avez réclamé un socle d'universalité. Êtes-vous, oui ou non, pour la fin des régimes spéciaux ? Dites-le nous pour que nous puissions enfin comprendre votre position, au lieu de nous balader en disant une fois oui, une fois non.