Je respecte le droit à amender ; je comprends qu'il y ait des doutes et je reconnais la légitimité de discuter – mais, chers collègues, présenter, comme vous l'avez fait ce soir, 656 amendements qui ne font qu'égrener des dates ! Je ne suis pas sûr que cela nous grandisse, ni que ce soit cela, le travail parlementaire.
Quand je suis arrivé ici, je me suis réjoui de pouvoir travailler sur des dossiers de fond. Quand j'ai vu la compétence intellectuelle qui transpire chez les uns et les autres, je me suis dit que nous pourrions avoir de vrais débats, que nous pourrions même – qui sait ? – changer la société. Or, quand je vois la manière dont se déroulent les débats depuis le début de l'examen de ce texte, je nous en trouve très éloignés et je me demande parfois où est ma place.