Je vous ferai observer de manière très courtoise, monsieur le secrétaire d'État, que, si vous pouvez mettre en cause le rapport entre nos amendements et nos arguments, nous avons jusqu'à présent presque toujours défendu des amendements de fond.
Vous avez compris notre propos : nous ne défendons pas le report du seuil d'entrée dans le nouveau système à telle ou telle année spécifique, sinon s'agissant du service militaire – nous vous avons expliqué pourquoi. Je formulerai trois remarques à la suite de vos réponses.
D'abord, vous entérinez le fait que, pour ceux nés après 1975, l'âge de départ à la retraite, si la réforme entre en vigueur, sera différé de deux ans par rapport au régime actuel. J'aimerais que vous nous le confirmiez : il est important de savoir à quelle sauce les uns et les autres vont être mangés.
Ensuite, je ne comprends pas bien votre réponse à ma question sur le service militaire puisque, dans le nouveau système, la durée d'assurance n'entre pas en compte. Or, jusqu'à présent, le service militaire était validé sous forme de trimestres. J'ai donc du mal à saisir ce qu'il en sera.
En revanche, une durée d'assurance subsistera pour établir la carrière complète. Je m'interroge sur la manière dont vous allez la calculer en appliquant le système hybride.
Je continue donc de m'interroger sur la lisibilité de ce système pour ceux qui vont tomber dans cette faille spatio-temporelle.