On doit se poser de vraies questions – c'est mon cas – , quand on constate que les barreaux ont unanimement décidé de poursuivre la grève, et qu'ils continuent de nous interpeller.
Je le répète : on se trompe quand on demande à l'autre ce qu'il ne peut donner. Or les avocats ne peuvent nous donner leur accord.
Je continue de penser qu'il aurait été préférable de passer de quarante-deux régimes de retraite à trois – un pour les fonctionnaires, un pour les salariés et un pour les non-salariés. On sait très bien que les cotisations des avocats vont doubler – vous parlez de l'abattement de l'assiette de la CSG, mais il ne compensera pas cette hausse. De plus, quelle garantie avons-nous que les gouvernements futurs n'annuleront pas cette compensation ?
Nous devons donc entendre les revendications des avocats.