Monsieur le secrétaire d'État, depuis deux mois déjà, les avocats sont mobilisés, ils font grève, et vous connaissez les conséquences pour la gestion de leurs cabinets : cela signifie que les honoraires ne rentrent pas. Tout cela pour vous démontrer à quel point ils sont mobilisés contre votre projet de loi. J'aimerais insister sur deux points.
D'abord, la solidarité. Je doute qu'il existe beaucoup de régimes de retraite semblables à celui des avocats, qui est autonome et pratique la solidarité, laquelle a toujours été sa priorité. Cette solidarité s'exerce au sein même de la profession – afin que chacun puisse l'exercer et y trouver sa place, des cabinets les plus importants aux petits cabinets se consacrant à l'aide juridictionnelle – et à l'échelle nationale – d'autres ont rappelé avant moi que leur régime de retraite abonde chaque année le régime général à hauteur de 100 millions d'euros.