Merci, monsieur Petit, c'est charitable de votre part !
Le rapporteur nous explique qu'à l'avenir, on changera de métier et qu'il ne faut pas comparer hier et demain. En fait, nous n'en savons rien. Monsieur le rapporteur, vous ne savez pas ce qui se passera demain. Vous faites le choix de vos hypothèses et vous ne répondez pas lorsque l'on vous cite un cas précis, comme l'a encore fait M. Vallaud.
Peut-être aurai-je une réponse ? Prenons l'exemple d'un salarié né en 2004, qui a commencé à travailler à 16 ans. À 59 ans, après quarante-trois années de travail, il ne pourra pas prendre sa retraite parce qu'il devra attendre non pas ses 62 ans, comme aujourd'hui, mais ses 64 ans. Vous dites que l'on va y gagner avec votre système de points, en oubliant de préciser que l'on travaillera beaucoup plus longtemps.
J'ajoute que l'on ne connaît toujours pas la valeur du point. Vous êtes les seuls à savoir comment cela fonctionne. Je précise que notre système privilégiait les vingt-cinq meilleures années et non les vingt-cinq dernières, ce qui est différent.
Monsieur Petit, comment voulez-vous que nous comprenions si vous ne nous donnez jamais d'éléments concrets ?