Ce n'est pas la première fois que nous faisons observer, comme beaucoup d'autres, le caractère impropre de l'adjectif « universel » pour qualifier le futur système de retraite. Nous contesterons jusqu'au bout cet abus de langage. Vous vous évertuez à qualifier d'universel un système qui érigera l'individualisme en principe absolu, en remplaçant la solidarité et la répartition par la règle du chacun pour soi. Nous pensons que les mots, le vocabulaire et la langue représentent un bien commun et social, et considérons donc que votre obstination à qualifier votre système d'universel constitue un abus de bien social.