« Notre ambition est désormais, par le nouveau système, de mettre toute la vie de l'individu en sécurité sociale », disait Ambroise Croizat. Cette ambition, vous dites en porter la flamme, mais vous n'en gardez que les cendres. Avec votre réforme, vous créez le contraire : l'insécurité sociale, c'est-à-dire l'angoisse du lendemain.
Aussi, chers collègues de la majorité, je voudrais m'adresser plus particulièrement à celles et ceux parmi vous qui vivent dans l'oubli de leur métamorphose, dans l'oubli de leurs engagements passés et des combats que nous avons pu partager contre les puissances de l'argent.