Non, nous ne le ferons pas brutalement ; nous assumons de remettre de l'équité dans le système, mais en respectant les personnes qui ont bénéficié de ces régimes : c'est le respect de la parole donnée et du contrat signé. Nous aurions aimé pouvoir en débattre de façon moins décousue.
Nous croyons que ce texte apporte des garanties aux Français, tant pour solidifier notre système par répartition que pour réparer les injustices qui en étaient nées au fil du temps : solidifier, parce que la première garantie que l'on doit aux Français, c'est le niveau des pensions, aujourd'hui comme demain ; réparer, pour toutes les femmes qui partent à la retraite à 67 ans par obligation, pour les agriculteurs, les commerçants, les indépendants, pour ceux qui ont eu une carrière heurtée – ce mot pudique pour parler des accidents de vie professionnelle – , pour les travailleurs en galère, pour les bas salaires.