Si le recours à un article de la Constitution est qualifié de dictature, si déjà, aujourd'hui, des têtes sont mises sur des piques, des lynchages mimés et des permanences caillassées, où s'arrêtera-t-on demain ? Autorisera-t-on la décapitation de vraies têtes et la lapidation parlementaire ?
Nous sommes tous ici par la volonté du peuple et nous n'en sortirons pas par la force de pressions ou d'invectives, fussent-elles inspirées par de légitimes inquiétudes et de sourdes colères.