Nous aurons, au total, passé quatre-vingts heures en commission et treize jours en séance publique sans pouvoir discuter du fond des idées que nous défendions. J'espère vivement que nous pourrons le faire à l'occasion de l'examen de la loi organique, qui débutera demain après-midi, mais surtout lors du retour du projet de loi ordinaire en nouvelle lecture au printemps.
En effet, c'est comme cela qu'auraient dû se dérouler nos discussions : une confrontation de nos conceptions de l'avenir de notre système de retraites. Certains ont voulu l'empêcher, peut-être parce qu'ils ne veulent rien changer ou parce qu'ils savent, au fond d'eux, la démagogie qui se cache derrière leur proposition d'abaisser l'âge de la retraite à 60 ans.