Comme l'a dit notre collègue Vercamer, les maisons de l'emploi sont le produit d'une volonté politique, de l'État mais aussi des élus locaux, qui sont invités à s'engager en faveur de l'insertion, de la formation et de l'accès à l'emploi. On peut les comparer, à cet égard, aux maisons de la justice et du droit, en faveur desquelles les élus de terrain, à l'invitation des politiques publiques de l'État, se sont engagés et qu'ils ont financées. Votre proposition de retrait vis-à-vis des maisons de l'emploi est d'autant plus surprenante qu'on nous parle à présent de la création d'une agence nationale de la cohésion des territoires, qui promeut – on pourrait d'ailleurs croire que c'est son seul objet – les maisons de santé. Là encore, on retrouve cette confusion de calendrier : on casse d'abord et on voit après.