L'intéressante proposition de loi de Mme Rubin renvoie à l'accessibilité des vacances à tous les enfants. Un flou entoure toutefois certaines dispositions, qui méritent une clarification.
M. Juanico a évoqué les impacts économiques ; Mme Faucillon a parlé de la précarité. Si l'on envoie tous les enfants de ce pays en colonie de vacances, on risque de précariser l'ensemble des animateurs. M. Minot a mentionné son passé de directeur de colonie, vraisemblablement lorsqu'il était étudiant. Madame la rapporteure, comment, connaissant votre aversion pour le travail des étudiants, parvenir à créer des colonies de vacances à grande échelle sans précariser davantage les animateurs ? Quelles solutions envisagez-vous pour éviter cet écueil ?
S'agissant du financement prévu à l'article 2, lors de l'examen de l'article du projet de loi de finances relatif au mécénat, vous avez voté contre une disposition qui permettait aux très petites entreprises (TPE) et petites et moyennes entreprises (PME) de financer les associations locales. Nous nous sommes privés là d'une importante source de financement, plus intéressante que l'impôt, qui permettait d'associer les entreprises au financement des loisirs des enfants dans les territoires.