Les AMAP, c'est quelque chose de très intéressant et qui suscite beaucoup d'intérêt de la part de nos concitoyens. J'ai été maire d'une petite commune de montagne et nous nous heurtions à deux difficultés. La première est, nous l'avons dit, celle du foncier, dont les collectivités ne sont pas maîtres et qu'il est difficile de préempter. La deuxième difficulté c'est la diversification de la production : comment remplir le panier de manière satisfaisante, en évitant une trop grande monotonie ?
Concernant les initiatives d'Infarm, je dois reconnaître que je suis assez interrogative, à l'heure où on réfléchit à l'impact écologique du chauffage des serres. Ne faut-il pas embarquer les citoyens sur les questions relatives à la saisonnalité ? Proposer une rupture radicale ? Ces systèmes qui permettent d'obtenir tout, tout le temps, ne posent-ils pas problème ? Je suis peut-être un peu sévère.