Le point clé aujourd'hui pour beaucoup d'entreprises est la question de la réputation. Lorsqu'on veut la mesurer, cela passe évidemment aussi par les informations comptables et extra-comptables. De plus en plus, nous avons aujourd'hui des fonds d'investissement qui cherchent à valoriser la dimension responsabilité sociétale des entreprises (RSE). On se retrouve dans une situation où la manière dont la RSE elle-même va être évaluée aura une incidence sur la prise en compte de l'entreprise ou, plus précisément, de la politique d'investissement du fonds à son égard. Nous en arrivons à la question très importante de la pertinence, de la fiabilité, de la qualité de ces éléments extra-comptables. Que peut-on faire pour que le greenwashing puisse être décelé ? Je sais que c'est difficile de l'empêcher systématiquement, mais il s'agit de s'assurer que, lorsque sont mises en avant des données pour lesquelles la réputation de l'entreprise est en jeu, elles soient le plus objectives possible.