Madame la ministre, le Président de la République a ciblé les trois grands axes de développement pour les territoires ultramarins : la simplification des procédures, en particulier dans les secteurs du bâtiment et des énergies renouvelables, la réduction de la dépendance alimentaire par l'industrialisation de l'agriculture et le tourisme. Les Assises devront faire émerger des projets concrets et chiffrés. Nous restons vigilants et mobilisés plus que jamais. J'ai toute confiance dans nos collectivités, nos petites entreprises et nos concitoyens pour présenter des projets innovants.
Le grand plan d'investissement prévoit déjà 1 milliard d'euros. Compte tenu de la fracture territoriale, ce montant nous paraît insuffisant. Pouvez-vous nous garantir que les crédits seront à la hauteur pour accompagner et mettre en oeuvre tous les projets qui émergeraient ?
Je tiens enfin à revenir sur un grand sujet d'inquiétude pour nos compatriotes : vous nous avez assuré que l'enveloppe pour les emplois aidés en 2017 et 2018 serait la même qu'en 2016. Vous nous avez également informés que les préfets avaient pour consigne de recevoir les élus pour trouver des solutions. Or, comme plusieurs de mes collègues, nous n'avons pas été contactés : nos courriers sont restés sans réponse et aucun arrêté préfectoral n'a été communiqué. La conséquence, du moins en Guadeloupe, est l'arrêt du renouvellement des contrats aidés et l'impossibilité d'embaucher pour les collectivités et les associations.
Madame la ministre, comment maintenir l'enveloppe alors que l'année s'achève dans quelques semaines ? Comment maintenir le nombre des contrats aidés, le taux de prise en charge, la durée hebdomadaire et la durée de ces contrats aidés qui ont été si utiles pour beaucoup d'entre nous ?