Le président Mélenchon a parlé de deux choses : du passé, d'une part, et quoi que nous fassions on ne pourra pas le changer ; du futur, d'autre part, qui, pour le coup, nécessitera une véritable discussion après les événements que nous sommes en train de vivre.
Mais nous devons parler là du présent. Quel est-il ? Ce sont tous ces salariés et toutes ces entreprises qui se trouvent en chômage partiel et ne peuvent vivre avec une activité plus que réduite. Ce sont ces restaurateurs et ces hôteliers pour lesquels nous devons trouver une solution rapide d'annulation de charges. En écoutant l'explication du ministre de l'économie et des finances, qui évoquait la possibilité pour les coiffeurs de reprendre leur activité dès le 11 mai, en respectant des distances de sécurité, je songeais qu'il pourrait en aller de même pour les restaurateurs. Quoi de plus facile, dans un restaurant, que d'installer les clients à deux tables de distance pour assurer l'observation des gestes barrières ? Les entreprises du BTP sont également concernées puisque le manque d'équipement les gêne pour travailler. Les ménages fragiles ont aussi besoin d'être aidés.
Ce sont tous ces sujets qu'il nous faut étudier maintenant ; toutes ces personnes ont besoin que nous leur apportions des solutions efficaces. Le groupe UDI-Agir votera donc contre la motion de rejet préalable.