Comme l'a indiqué Mme Louwagie, nous soutenons l'engagement de l'État, qui aura des répercussions évidentes sur les dépenses sociales, ce qui est tout à fait logique.
Je tiens à souligner que les collectivités s'engagent elles aussi, à commencer par les régions, qui financent un quart de l'aide de 1 500 euros accordée aux très petites entreprises et aux auto-entrepreneurs. Pour la région Bretagne, que je connais bien, cette participation représente 10,5 millions par mois, sachant que le premier versement est déjà intervenu, comme le ministre de l'économie et des finances l'a précisé.
Les départements s'engagent également, puisqu'ils devront assumer en premier lieu la dépense sociale.
M. de Courson a évoqué les initiatives régionales – dans le Grand Est, en Bretagne ou ailleurs – consistant à créer un fonds d'aide aux entreprises. En Bretagne, la région y participe à hauteur de deux euros par habitant, tout comme les départements, les intercommunalités et les communes. Quelles mesures prendrez-vous pour ces fonds, qui ont vocation à contribuer à la reprise ?
Enfin, les collectivités ne pourront pleinement s'engager que si leur gouvernance est assurée. Or plus de 5 000 communes n'ont pas encore d'exécutif, puisque les élections n'ont pas été menées à leur terme. La commande publique ne pourra pas reprendre tant que le processus démocratique n'aura pas été achevé. Ce n'est pas l'objet du présent texte, bien sûr, mais la question est liée.
N'oublions pas les efforts consentis par les collectivités, en particulier celles que je connais.