Dès avant la crise sanitaire, la commission des finances avait commencé un travail sur les niches fiscales, en particulier celles qui sont néfastes pour l'environnement. Il sera bien évidemment poursuivi. Néanmoins, comme l'ont dit le secrétaire d'État et M. Pancher, nous devons consacrer aujourd'hui toute notre énergie au soutien de l'économie française, afin qu'elle ne s'écroule pas.
Par ailleurs, j'aimerais relever l'absurdité des certains arguments : l'amendement précédent, par exemple, tendait à supprimer des exonérations de TICPE. Or cela créerait des charges supplémentaires pour les entreprises, notamment pour celles qui constituent aujourd'hui la fameuse seconde ligne ! Je pense notamment aux transporteurs routiers de marchandises, qui permettent aux Français de manger. Je m'interroge donc parfois sur la cohérence des différents amendements.
Quoi qu'il en soit, ne vous inquiétez pas : nous serons au rendez-vous pour assurer une relance durable.