De tout temps, pendant les crises économiques et financières fortes, les États ont choisi de solliciter les grandes fortunes et de leur demander une contribution exceptionnelle pour faire face aux difficultés. C'est d'ailleurs dans cet esprit que le président Sarkozy avait proposé, après la crise de 2008, d'instaurer une taxe additionnelle à l'impôt sur le revenu pour les plus hauts salaires – elle était fixée à 3 % pour les revenus fiscaux de référence supérieurs à 250 000 euros et à 4 % au-delà de 500 000 euros.
Nous proposons d'augmenter cette taxe sur les salaires les plus élevés en la portant à 8 % pour la première tranche et à 10 % pour la deuxième, afin de doter le budget du pays d'une recette supplémentaire et de faire face aux dépenses nouvelles nécessaires pour répondre à la crise.