En cette période de crise sanitaire, les plus vulnérables sont les plus pauvres et ceux dont les revenus vont drastiquement baisser. Aussi proposons-nous la gratuité des quantités nécessaires au bien-être s'agissant de l'électricité, de l'eau et du gaz. Nous proposons également la baisse des remboursements des prêts bancaires des particuliers à proportion de la baisse de leurs revenus et l'annulation des frais applicables aux incidents bancaires. Il faut en outre faciliter l'accès au téléphone pour pouvoir appeler ses proches sans frais supplémentaires : le lien social est essentiel en cette période traumatisante que nous traversons.
En 2008, les États ont largement contribué au sauvetage des banques. Il serait donc bon qu'aujourd'hui l'État contribue fortement au sauvetage des vies malmenées par les conséquences économiques de la crise sanitaire.
Pour contribuer à cet effort de solidarité, nous proposons d'augmenter la taxe sur les transactions financières en en portant le taux de 0,3 % à 0,5 %. C'est d'ailleurs une des principales préconisations des organisations non gouvernementales telles qu'Oxfam ou Coalition Plus. Il est urgent de dégager des moyens nouveaux afin de venir en aide à ceux qui payent le plus lourd tribut aux crises que nous traversons.