En toute logique, nous allons retirer cet amendement.
Permettez-moi cependant de revenir sur Famar et Luxfer, puisque notre groupe a déposé lui aussi une proposition de loi visant à nationaliser ces deux entreprises. Nous ne vous demandons pas d'y donner suite à court terme, madame la secrétaire d'État ; nous nous inscrivons dans le moyen et le long terme.
Les propos tenus par le Président de la République le 12 mars ont-ils un sens ? Il a déclaré que le champ sanitaire devait être placé en dehors des règles du marché, et j'ai envie de le croire ! Or vous avez, avec cette proposition de loi, une occasion inespérée de nationaliser deux entreprises qui travaillent dans le champ sanitaire et qui nous permettront demain de ne dépendre ni de la Chine, ni de l'Inde, ni de la Turquie pour ce qui est de l'oxygène. C'est aujourd'hui qu'il faut agir !