Je profite de cet amendement pour évoquer les problèmes qui se posent sur le terrain. Je ne reviens pas sur le manque, tout à fait malheureux, de masques. Aujourd'hui, les pharmacies disposent de masques, provenant de l'ARS, de la région ou du département, mais ceux-ci sont réservés aux soignants. Certaines personnes, notamment âgées, souffrant d'une affection, peuvent également en bénéficier.
En revanche, alors que la doctrine a changé et que l'on s'achemine vers une obligation de porter un masque dans de nombreux cas, une personne âgée non fragile ne peut en obtenir à la pharmacie. Il faut régler ce problème. Les masques commencent à arriver dans les pharmacies, et il faut que les personnes âgées puissent en avoir, notamment pour faire leurs courses.
Certes, il y a beaucoup de bonne volonté. Dans mon département, le conseil départemental a commandé des masques, comme la plupart des communes, la région Île-de-France et l'État. Néanmoins, il subsiste un problème d'organisation, qu'il faut résoudre pour que les personnes les plus fragiles disposent rapidement de masques.
Il y a trois ou quatre semaines, par des moyens que je ne veux pas évoquer ici, j'ai procuré des masques à des commerçants alimentaires de ma ville, qui en avaient besoin puisqu'ils sont en contact avec le public. C'est aussi un moyen de rendre confiance aux clients de ces commerces.
Une organisation plus systématique de distribution de masques est nécessaire, madame la secrétaire d'État.