Nous gageons en effet sur le rétablissement de l'ISF des mesures qui nous semblent indispensables. L'amendement qui nous préoccupe vise à indemniser les personnes placées en situation de chômage partiel à 100 % du montant de leur salaire, au lieu des 84 % actuels – à l'exception du SMIC – , pour les salaires inférieurs à 4,5 fois le SMIC. C'est nécessaire parce qu'il n'y a pas de raison que ceux qui sont contraints au chômage partiel perdent une part de leurs revenus d'autant plus importante qu'elle s'ajoute aux primes et heures supplémentaires éventuelles. Il nous semble donc absolument juste de maintenir au moins 100 % du salaire nominal. Le rétablissement d'un impôt juste, l'ISF, rendrait possible une telle mesure et serait donc adéquat.